Le Bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) a publié, samedi 8 octobre, le rapport sur les cas de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants perpétrés en République Démocratique du Congo du 1er avril 2019 au 30 avril de l’année en cours, 2022. Il rapporte 3 126 cas qui font objet de ses enquêtes avec au moins 4 185 victimes sur l’ensemble du territoire national congolais.
Le BCNUDH affirme que ces abus sont commis aussi bien par les forces de défense et de sécurité que par les membres des groupes armés durant l’intervalle de 2019 à 2022.
Au-delà de ce chiffre, le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme note 492 incidents qui ont conduit les forces de défense et de sécurité ainsi que les membres de groupes armés à commettre des violences sexuelles constitutives de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants sur 761 personnes dont 566 femmes et 191 enfants et quatre hommes.
Il dresse une série de recommandations faisant objet des réflexions profondes autant par les autorités congolaises, les autres partenaires intervenants dans le secteur et les bailleurs de fonds afin de poursuivre les actions qu’elles mettent en place en matière de lutte, de prévention et de soutien aux victimes de ces traitements.
Guerschom Mohammed Vicci