Dans le cadre de prévenir et écarter les enfants n’ayant pas des certificats d’enregistrement à l’état civils de l’apatridie, l’organisation Solidarité pour la promotion des métiers et actions de développement, (SOPROMAD) en collaboration avec des associations de la société civile dont LIDE et COPROJED rassure avoir pris l’engagement de soulager la situation des enfants en état de vulnérabilité face à la loi faute d’actes de naissance.
Cette annonce a été faite ce jeudi 19 mai à l’issue d’un atelier de sensibilisation et du lancement du projet » un état civil pour les enfants du Nord-Kivu » en ville de Goma. Grâce à ce projet, au moins 230 000 enfants vont disposer de leurs actes de naissance.
Selon M. Jean-Piere Kakule Kavaketi, coordonnateur de la SOPROMAD, ce projet est un rattrapage d’enregistrement à l’Etat civil, des enfants de 91 jours et ceux de moins de 18 ans inscrits dans différentes écoles notamment en ville de Goma, en territoires de Lubero et Beni, des entités choisies pour la première phase de ce projet de 36 mois et qui pourra être étendu progressivement dans d’autres territoires de la province, dont Rutshuru, Walikale et Masisi.
« L’apatridie pèse sur plusieurs enfants qu’ils soient à l’école ou pas. Avec la gratuité de l’enseignement de base, certains enfants n’ont pas accès aux cours et sont aussi bénéficiaires à travers leurs frères inscrits à l’école et seront directement repris sur la liste des ayant-droits au même titre que les autres. C’est l’acte de naissance qui donne la chance à l’enfant de bénéficier de la nationalité congolaise. Nous, acteurs de la société civile, nous faisons des activités proactives pour prévenir certaines irrégularités de manquement d’actes de naissance dans la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement prônée par le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi » a-t-il expliqué.
La personne ressource qui rappelle que l’enregistrement à l’Etat civil est gratuit pour les enfants âgés de zéro à 90 jours, précise que grâce à ce projet, les parents n’auront pas à supporter la charge des frais du jugement supplétif, qui conditionne l’acquisition de l’acte de naissance pour les enfants ayant dépassé le délai requis par la loi.
Ainsi, la SOPROMAD invite-t-il les parents à s’approprier ce projet et d’accompagner leurs enfants pour l’acquisition des actes de naissance afin de les protéger des risques d’apatridie.
Il faut noter que sont les résultats de la première phase de ce projet qui permettront aux exécutants de l’étendre aux autres entités de la provinces.
Trésor Wayitsomaya depuis Goma