Les groupes armés ne cessent de voir le jour dans l’Est de la République démocratique du Congo, s’ajoutant à de nombreux autres qui font la loi depuis de décennies dans cette région troublée.
La Coalition nationale pour la libération du Congo (CNLC), dirigée par le colonel Innocent Kaina, un ancien proche de Bosco Ntaganda et déserteur des Forces armées de la République démocratique du Congo est le nouveau mouvement politico-militaire, qui a vu le jour en Ituri.
Dans un communiqué du 30 mars dernier, ce mouvement accuse Kinshasa d’ « insouciance » face à la misère, résultant d’une mauvaise gouvernance centrée sur les antivaleurs. Parmi, la CNLC pointe la corruption, le népotisme, le clientélisme, les arrestations arbitraires, les discriminations et les divisions ethniques.
Le mouvement annonce que sa branche armée est dénommée les Forces nationales pour la libération du Congo (FNLC), dans un souci de sourtir la RDC et son peuple du gouffre instauré par une classe politique qu’elle qualifie d’ « égoïste ».
Il y a peu, Thomas Lubanga avait également annoncé la création de son mouvement politico-militaire la Convention pour la révolution populaire (CRP), avec une branche armée.
Dans la région, d’autres groupes armés locaux tels que la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) menent des massacres contre les populations civiles et déstabilisent la région, conduisant à des déplacements massifs.
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