Le Lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe a été nommé sur ordonnance présidentielle, nouveau Chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo, en remplacement du Général d’armées Christian Tshiwewe.
Jusqu’ici, le nouveau Chef EMG des FARDC était le chef adjoint de la Maison militaire du Président Félix-Antoine Tshisekedi, chargé des opérations et des renseignements, à l’issue d’une ordonnance présidentielle d’octobre 2022.
Parmi ses acolytes, le Général Kimbala Mbala est désigné Chef d’état-major général adjoint en charge des renseignements, alors que le Général-major Christian Ndaywel prend le bâton de commandement de la force terrestre, avec la qualité du Chef d’état-major général adjoint.
Dans cette foulée de nominations, le Général-major Chico Tshintambwe prend le commandement de la première zone de défense ; le Général-major Bitangalo Clément dirigera la deuxième et la troisième zone de défense est atttribuée au Lieutenant-général Pacifique Masunzu.
Le Général d’armées Christian Tshiwewe devient Conseiller militaire à la Présidence et le Lieutenant-général Fall Sikabwe est nommé nouveau Directeur général de Afridex, une structure rattachée au ministère de la défense.
Le Général-Major Martin Malubuni est promu chef adjoint de la Maison militaire, chargé des opérations et des renseignements, en succession du nouveau Chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo.
Cette vague de nominations intervient dans un contexte particulier : l’Est de la République démocratique du Congo est secoué par la guerre d’agression menée par le Rwanda sous le label du M23, et où les discussions entre les deux pays sont au point mort depuis l’annulation du sommet tripartite du 15 décembre dernier dans le cadre du processus de Luanda.
La pression militaire est urgente dans le Nord-Kivu, où les supplétifs de l’armée rwandaise mettent en mal les strategies des Forces armées de la République démocratique du Congo, en occupant les unes après les autres, des entités notamment dans les territoires de Lubero et Walikale ces derniers jours, sans parler de ceux qu’ils occupent depuis des années dans les territoires de Rutshuru, Masisi et une partie du Nyiragongo.
La Rédaction