Le président du Sénat n’a pas manqué d’occasions d’être critique sur la présence de la mission onusienne sur le territoire congolais et pense qu’il est temps que le pays s’assume.
Bahati Lukwebo se dit déçu par l’attitude affichée par la communauté internationale lors du dernier conseil de sécurité qui a carrément fait abstraction de l’embargo d’achats d’armes qui pèse depuis quelques années sur la République Démocratique du Congo et, pourtant, le pays fait face à des attaques de l’ennemi.
« La communauté internationale, elle nous a déçus dernièrement lors du conseil de sécurité lorsqu’on n’a pas voulu lever l’embargo sur l’acquisition des armes par la République Démocratique du Congo. » lance le président du sénat dès l’entame de jeu.
Le numéro un de la chambre haute du parlement congolais estime que cet acte posé par cette communauté montre en suffisance que la complicité est la costume portée par ce conseil.
« Je pense que tout est clair que le complot, il est total. Voilà pourquoi nous devons nous assumer. » accuse ce haut cadre de la République.
Celui-ci va plus loin en se posant multiples questions sur les raisons qui poussent encore au maintien des hommes de la mission onusienne depuis toutes ces années sans qu’il n’y ait la paix et campe sur sa position de vouloir que le pays assume ses responsabilités face aux enjeux actuels.
« Nous nous posons même la question de savoir si ça vaut la peine de continuer à garder la Monusco sur notre territoire. Vingt milles (20 000) personnes qui sont là depuis plus de vingt deux (22) ans et on n’a pas paix. Je pense qu’il est grand temps pour que nous-mêmes nous puissions nous assumer. » rétorque Lukwebo.
Bahati Lukwebo chute en rappelant que la seule et la plus grande arme demeure la détermination de toute la population et de la jeunesse couplée à un esprit de solidarité, de patriotisme et combativité suffisent pour l’emporter sur l’ennemi qu’importe les armes qu’il aura à sa possession.
« La plus grande arme, c’est notre détermination. La détermination de la population, la détermination de notre jeunesse. Je sais que, avec cet esprit là, avec un élan de solidarité, du patriotisme et de combativité, nous allons vaincre l’ennemi, nous allons vaincre toute sorte d’armes quoiqu’il en soit, quoiqu’il en coûte. » conclut-il.
La rédaction