Ce samedi sera décisif pour les pourparlers entre le Gouvernement Congolais et les délégations des groupes armés aux côtés des acteurs de la société pour le retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
En effet, c’est ce samedi que les deux parties doivent accoucher les résolutions finales de ces pourparlers. Plusieurs points de divergence ont été levés entre les parties prenantes à ces discussions pour donner la chance à une nouvelle aire dans la situation sécuritaire de cette partie, longtemps meurtrie par les affres de la guerre.
Le seul point qui divise encore concerne la question de l’amnistie totale réclamée par les groupes armés contre leurs éléments et leurs leaders. Question totalement refusée par Kinshasa. Pour la délégation du Gouvernement congolais, l’amnistie ne sera pas accordée à tous les leaders de ce groupes, auteurs des actes « criminels » et qui sont condamnés par la justice nationale ou internationale.
Les parties concernées par ces pourparlers doivent encore se rencontrer afin de trouver un terrain d’entente avant de passer à la signature des résolutions pour permettre de songer à la mise en place du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réintégration Communautaire et Stabilisation afin d’endiguer l’insécurité de l’Est de la RDC.
Rappelons que les rebelles du M23 n’ont pas pris part à ces assises car, pour Kinshasa, la seule condition, pour que ces rebelles y accèdent, est de libérer toutes les zones qu’ils occupent dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo.
Guerschom Mohammed Vicci