La Fondation Bakalania a exprimé avec force sa préoccupation concernant la persistance alarmante de l’insécurité à Goma et Bukavu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette situation inquiétante engendre de graves violations des droits humains, notamment une augmentation des actes de torture auxquels sont soumis les habitants.
Dans un communiqué récent, la fondation indique avoir reçu de nombreuses alertes faisant état d’actes de torture à Goma, en particulier au stade de l’Unité, où des citoyens innocents subissent des traitements inhumains.
« Nos sources font état d’une hausse significative des enlèvements, des fusillades, des tortures et d’autres traitements dégradants contre la population, exacerbant ainsi un climat de peur et d’angoisse », fait savoir cette ASBL.
Selon la Fondation Bakalania, à Bukavu, la situation ne s’améliore toujours pas. La persistance de l’insécurité a conduit à une série de justices populaires ciblant des personnes porteuses d’armes ou des présumés collaborateurs de l’ennemi.
« Bien que ces actions soient le fruit d’un désespoir face à l’absence de sécurité, elles ne peuvent en aucun cas justifier la violence et les violations des droits fondamentaux », a déclaré Osée Bakalania, président du Conseil d’administration.
Osée Bakalania PCA de la Fondation Bakalania
La Fondation appelle ainsi le gouvernement congolais à prendre des mesures urgentes et efficaces afin de mettre fin à cette spirale de violence.