Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu dénonce la « naïveté » du gouvernement congolais face à la mission onusienne en République démocratique du Congo, après l’annonce du week-end sur le lancement de l’opération « Springbok » entre les FARDC et les Casques bleus, pour protéger la ville de Goma et la cité de Saké en territoire de Masisi.
Lors d’un point de presse animé ce lundi 06 novembre, ce collectif rappelle la passivité et l’incapacité des troupes de la mission onusienne d’endiguer l’insécurité dans la partie orientale de la RDC, malgré sa présence de plus de deux décennies.
« La Monusco a passé plus de 20 ans dans notre pays sans qu’elle ne soit active pour éradiquer l’insécurité persistante » et de corroborer que « plusieurs dégâts humains et matériels ont été enregistrés », malgré cette mission.
Les mouvements citoyens et groupes de pression dénoncent ainsi ce qu’ils qualifient de « naïveté des autorités qui font encore confiance à la Monusco » qui n’a pas su dicter sa loi sur terrain et de plus, a assisté impuissamment à l’éclore de plusieurs groupes armés et des guerres d’agression.
« Le mandat de la Monusco ne doit plus être renouvelé parce que son plan de retrait commence d’ici le mois de décembre« , insistent ces organisations de la société civile.
Ils appellent les autorités militaires et politico-administratives à s’assumer face aux diverses menaces que subit la République démocratique du Congo. Au même titre, ces mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu réitèrent leur confiance aux FARDC et aux groupes d’autodéfense, pour en finir avec cette guerre d’agression.
Guerschom Mohammed Vicci