À une semaine de la rentrée scolaire 2022-2023 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo telle que prévue par le calendrier de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST), le Centre pour la Promotion des Droits Humains (CPDH) alerte sur le non désengorgement jusque-là de plusieurs salles de classe de différentes écoles primaires et secondaires d’Oicha occupées par des déplacés de guerre venus de divers coins du territoire de Beni et Irumu et dont leur nombre ne cesse de grimper.
À en croire Darius Kasereka Syahira, alors coordonateur de cette structure de défense des droits humains, plusieurs familles déplacées de guerre se sont trouvées des abris temporaires dans des salles de classe de plusieurs écoles de la commune rurale d’Oicha.
Celui-ci indique que ces familles traversent de nombreuses difficultés de survie durant la reprise des activités scolaires, difficultés qui les explosent à une série d’intempéries.
« Bientôt, la rentrée scolaire à Oicha. Nous craignons pour la vie que vont mener certains déplacés qui ont pris place dans les enceintes de certaines écoles à Oicha. Vous savez bien. Avant, on avait déjà désengorger les écoles en construisant des sites de déplacés mais là où ils ont construit, il y a eu encore de l’insécurité et les gens se sont déplacés à nouveau. Et alors, quelle vie ces déplacés vont encore mener pendant la rentrée scolaire parce que vous savez, ils vont être exposés aux intempéries car ils passent nuit dans des écoles où certains étudient l’avant-midi et d’autres l’après-midi et pendant tout ce temps, ils sont à l’extérieur. C’est vraiment un problème. » indique Darius Kasereka Syahirya.
Tout en plaidant pour la prise en charge de ces vulnérables, la CPDH Oicha lance un SOS et appelle les autorités gouvernementales et d’autres organisations non gouvernementales à voir comment ériger un site d’hébergement pour ces familles déplacées.
Il sied de rappeler, que suite à la montée en flèche de l’insécurité, quelques déplacés de guerre qui hébergeaient un site érigé il y a peu dans cette commune par le gouvernement congolais, avaient vidé leur case et rentrer dans ces écoles pour préserver leur sécurité.
Richard Maliro