Les affrontements ont repris depuis l’avant-midi de ce mercredi 25 octobre dans le territoire de Nyiragongo, entre les terroristes du M23, soutenus militairement et matériellement par le pouvoir de Kigali et les groupes d’autodéfenses.
Des sources évoquent plutôt des accrochages entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les supplétifs de l’armée rwandaise. Suite logique car déjà hier, l’armée loyaliste renseignait sur une attaque repoussée d’une de ses positions par des terroristes au versant Ouest du Volcan Nyiragongo, dans le territoire qui porte le même nom.
L’incapacité de prendre le dessus sur les FARDC avait d’ailleurs poussé le M23/RDF a largué des bombes dans une position avancée de la Force régionale, qui avait alors perdu un de ses éléments à Kibumba.
Ce mercredi encore, des positions des Forces armées de la République démocratique du Congo ont de nouveau essuyé des tirs des mortiers, en violation continue du fameux « cessez-le-feu » mis en place par les Chefs d’États de l’East african community, lequel court depuis mars de l’année en cours.
La situation reste confuse sur la ligne de front. Néanmoins, les terroristes du M23 rejettent toujours des accusations sur ceux qu’ils appellent « la coalition des forces gouvernementales », mots souvent utilisés pour décrire les groupes d’autodéfenses, qui ne le laissent pas respirer depuis le 1er octobre, date marquant le retour des affrontements tant dans les territoires de Masisi et que Rutshuru.
La Rédaction