Les activités sont restées paralysées en ville de Goma, (Nord-Kivu), la journée de ce lundi 26 septembre. Situation consecutive à appel à deux journées ville morte, décrétées par de la société civile, forces vives du Nord-Kivu et les mouvements citoyens, pour exiger le délogement des M23 de la cité de Bunagana, le départ de la MONUSCO et la levée de l’état de siège.
Aux heures de la matinée, des coups de balle ont été entendus dans les quartiers chauds de la ville où les éléments de l’ordre intervenaient pour empêcher les manifestants de barricader les voies publiques. Au Nord de la ville, par exemple, les éléments de la Police ont dégagée la route 1 kilomètre témoin, qui venait d’être couverte des pierres.
La même situation a été observée dans le quartier Ndosho où des tirs de sommation ont été audibles. Les agents de l’ordre libéraient le passage, obstrué à l’aide des pierres.
En dépit de cette intervention de la Police, des boutiques, magasins n’ont fonctionné comme à l’accoutumée. D’autres activités du secteur socio-économique ont tourné au ralenti. Certaines maisons de commerce ont ouverts dans l’après-midi, mais la circulation est restée faible.
Dans le secteur du transport en commun, seules les motos sont restées visibles au travers de la ville entrain d’assurer le déplacement de la population. Quelques bus seulement etaient visibles sur les artères de la ville.
Guerschom Mohammed Vicci