Après évaluation et analyse, le syndicat national des enseignants des écoles protestantes SYNEP section du Nord-Kivu dit être satisfait de constater que le gouvernement est parvenu à réaliser deux parmi les trois principaux engagements pris au cours des échanges avec le banc syndical. Il s’agit du payement ayant intégré le secteur en remplacement de ceux promis aux fonctions d’inspecteurs au primaire et ainsi que la matérialisation de prime de la gratuité.
Patient Rafiki président de cette structure syndicale fait savoir qu’en dépit ces avancées, les enseignants attendent le payement effectif du deuxième et troisième palier comme convenu avec le gouvernement.
« Dans notre évaluation précoce nous avions constaté que le gouvernement bien que c’est avec retard est arrivé à réaliser deux actions sur les trois qu’on était en train d’attendre. La première c’est le payement de tous les enseignants qui auraient remplacé les inspecteurs à l’école primaire. Et là nous avions constaté que le gouvernement en a payé certains, la deuxième action qu’on attendait c’était le payement de la prime de gratuité qui devrait être perçue par les enseignants de l’école primaire à partir du mois de décembre qui n’a pas eu lieu mais heureusement à partir de cette semaine certains enseignants commencent à toucher cette prime » a-t-il dit.
Cependant, Patient Rafiki réitère que la menace demeure dans le cas des enseignants, celle d’enclencher un mouvement de grève si le gouvernement ne répond pas à toutes les attentes des professionnels de la craie.
« Au mois de mars nous devons évalué et voir est-ce que le gouvernement a inscrit sur le listing de paie le deuxième et le troisième palier tel que cela était convenu et dans le cas contraire le gouvernement sera responsable donc tout ce qu’on ne entrain de faire, nous les appelons des accessoires sur les principales mais les principales revendications des enseignants c’était l’amélioration de leurs conditions de vie et cette amélioration ne passerait que par le payement du deuxième et troisième palier. Nous devons nous rendre compte que le 81 509 enseignants en attendent de payement que tous ont été payé mais dans le cas contraire la clôture de cette année reste encore hypothétique » conclut-il.
Notons que l’année scolaire 2021-2022 a connu, à son début, un mouvement de grève peu radical. Les enseignants exigeaient du gouvernement congolais l’amélioration de leurs conditions de vie, la suppression des zones salariales, la réactivation des écoles désactivées selon eux sur fond des enquêtes entachées de plusieurs irrégularités.
Yannick Warangasi, à Goma