Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu appelle la population à observer une journée ville morte ce jeudi 26 janvier 2023 pour barrer la route au plan de balkanisation de la République démocratique du Congo.
C’est ce qu’on peut retenir d’une déclaration de ce collectif ce lundi 23 janvier 2023 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ces mouvements citoyens et groupes de pression sont d’abord revenus sur la récente répression de leur manifestation pacifique par les éléments de la Police nationale Congolaise, durant laquelle les journalistes et professionnels des médias avaient été sabotés au même titre que les manifestants.
“Alors que cette manifestation avait été annoncée à l’autorité locale, comme l’exige l’esprit et la substance de l’article 26 de notre Constitution, notre procession avait été violemment réprimée par les forces de l’ordre, la Police nationale Congolaise et les éléments de l’EAC, (East african community), qui vagabondent dans la ville touristique de Goma.”, renseignent mouvements citoyens et groupes de pression.
Ce collectif pointe du doigt accusateur le maire de la ville de Goma, le commissaire provincial de la Police et le Gouverneur militaire du Nord-Kivu d’être derrière les ordres appliqués par ces hommes de troupes, qui avaient, à leur tour, étouffé la manifestation.
“Nous condamnons, avec la dernière énergie, cette répression et compatissons avec nos compatriotes journalistes et partenaires de la presse. Par ailleurs, cette répression révèle ce que nous craignions et dénonçions depuis belle lurette : l’attribution de la terre, la richesse de notre pays et la mise en cause de la souveraineté d’une partie de notre territoire national.”, traduisent-ils.
Ceux-ci appellent alors la population à observer une journée ville morte ce jeudi 26 janvier 2023, ceci, à les en croire, aux fins d’épargner la République Démocratique du Congo du “plan de la balkanisation, d’exiger le retrait et sans condition des forces étrangères” du territoire Congolais et surtout tenir leur refus à l’arrivée des troupes Sud-soudanaises.
Guerschom Mohammed Vicci