Les Forces armées de la République démocratique du Congo qualifient de “prétexte” les déclarations des terroristes du M23, soutenus par le pouvoir de Kigali sur une quelconque attaque contre les positions des supplétifs dans le territoire de Masisi.
En effet, des affrontements ont été signalés depuis l’avant-midi de ce dimanche 1er octobre aux environs de la localité de Kilolirwe. Les terroristes ont indiqué que les FARDC sont auteures, des allégations rejetées en bloc par l’armée, qui voit des manoeuvres utilisées par le M23 pour expliquer son retour dans ses anciennes positions.
“La communication que vient de faire l’ennemi ce jour par le biais de son porte-parole et qui circule sur les médias et réseaux sociaux, n’est qu’un prétexte pour justifier sa réoccupation des positions qu’il avait jadis abandonnées”, explique le communiqué du porte-parole du gouverneur militaire, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, qui souligne que l’armée loyaliste “reste et demeure respectueuse du cessez-le-feu”, lequel a été instauré par les Chefs d’États de l’EAC dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi.
Pour les FARDC, le retrait du M23 de ses positions dans l’ancien temps, était une manière “d’aveugler la communauté internationale” et ainsi, elles rappellent que face aux intentions des terroristes de reprendre le chemin de la guerre, les FARDC sont “prêtes et déterminées à parer à toutes éventualités” en cas d’attaque de ses positions.
Suivant les dernières nouvelles sur les affrontements de ce dimanche entre les Wazalendo et les terroristes du M23, la localité de Kilolirwe serait déjà passée entre les mains des résistants, qui contrôleraient également Braza, un village situé entre Nturo et Kilolirwe.
Guerschom Mohammed Vicci