Suite au blocage des fonds des parents dans les banques, occasionnant une crise économique dans les zones occupées par les rebelles du M23 au Nord-Kivu, de nombreux élèves sont actuellement refoulés de l’école en raison des frais scolaires.
Préoccupée par cette situation, la Fondation Bakalania par le biais de son président Osée Bakalania, exprime sa profonde inquiétude face à cette situation calamiteuse qui empêche ces jeunes, avenir du pays, de suivre aisément les cours dans leurs milieux respectifs.
« De nombreux élèves se retrouvent dans l’incapacité de poursuivre leur scolarité, ce qui compromet gravement leur avenir scolaire. Nous sommes en train de plaider auprès des chefs d’établissement pour qu’ils fassent preuve de tolérance et prennent des mesures exceptionnelles, afin de permettre aux élèves de continuer à passer leurs examens, en attendant que les difficultés financières de leurs familles soient résolues », sollicite Osée Bakalania.
Et d’ajouter :
« La situation que vivent ces élèves est inacceptable. L’éducation est un droit fondamental et ne devrait pas être compromise par des circonstances économiques indépendantes de leur volonté. Pour les élèves finalistes aux épreuves certificatives, nous exigeons l’exonération sur toute l’étendue des provinces du Nord et Sud-Kivu et la tenue de ces épreuves dans la zone sous contrôle du M23 dans les délais impartis. L’éducation reste apolitique », insiste-t-il.
La FOBAK encourage cependant les autorités compétentes à trouver des solutions durables à cette crise.
Pour rappel, les élèves finalistes se trouvant dans zones occupées par la coalition M23-AFC, ont été écartés des épreuves préliminaires de l’examen d’État. Une nouvelle date devrait être fixée par les autorités congolaises pour permettre à ces enfants de se rattraper.
Lire aussi sur Agoragrandslacs.net :
Richard Maliro