L’insécurité qui sévit dans différentes contrées de la province du Nord-Kivu n’a pas cessé d’avoir des répercussions négatives sur la vie de la femme rurale surtout dans le grand Nord.
Selon la Ligue des organisations des femmes paysannes du Congo (LOFEPACO), plusieurs femmes en milieu rural développent des traumatismes liés aux actes de violence sexuelle dont elles sont victimes suite à l’insécurité. Des violences dont sont principalement auteurs des acteurs des groupes armés.
Mme Kavira Kahambu Mami animatrice au sein de cette structure féminine, qui a exprimé cette inquiétude, fait savoir que l’instabilité sécuritaire est l’un des principaux facteurs qui entravent les activités de la femme.
Elle invite le gouvernement congolais à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les zones en proie aux menaces sécuritaires afin de permettre à la femme rurale d’exercer ses travaux champêtres en toute quiétude.
” Il ya un grand nombre des femmes qui sont traumatisées. Si vous arrivez dans des centres de prise en charge des personnes qui sont traumatisées, vous y trouverez aussi des dames qui sont victimes de ces effets de l’insécurité, parmi elles des veuves et même celles qui sont abandonnées à leurs triste sort. C’est ça la situation qui résulte de l’insécurité grandissante dans nos zones d’intervention. Aux autorités de fournir encore beaucoup plus d’efforts, de sécuriser les lieux habités par nos paysannes” a dit cette animatrice de la LOFEPACO.
Richard Maliro