Le parti politique Démocratie chrétienne fédéraliste Nyamwisi, (DCF-N), Fédération du Nord-Kivu condamne la persistance de l’activisme accru des groupes armés dans les provinces du nord-Kivu et de l’Ituri. Il demande au président de la République, Félix Tshisekedi à autoriser la population meurtrie du Nord-Kivu, à participer à sa sécurité par une autoprise en charge face aux nouvelles menaces des rebelles du M23, actifs dans le territoire de Rutshuru.
Dans une déclaration rendue publique lundi 24 octobre 2022 à Goma, ce parti cher à Nyamwisi Muvingi qualifie cette crise sécuritaire de trop et appelle le commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo à pousser les populations du Nord-Kivu à appliquer l’article 63 alinéa 1 de la constitution congolaise, lequel article soutien l’autodéfense en cas de menace de l’intégrité du territoire national.
Outre cette demande, la Démocratie chrétienne fédéraliste Nyamwisi appelle l’armée régulière à fournir plus d’ efforts afin de mettre en déroute les rebelles du M23 et leurs alliés qui sèment terreur et désolation dans le chef de la population de Rutshuru.
Cette formation politique s’oppose néanmoins à toute forme de dialogue avec les terroristes du mouvement du 23 mars, (M23) et plaide pour la priorisation de l’option militaire dans le rétablissement de l’autorité de l’État dans le Rutshuru.
Cette communication de la DCF-N intervient quelques jours seulement après la reprise des combats entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 dans plusieurs agglomérations du groupement Jomba, dans le territoire de Rutshuru.
Yannick Warangasi, à Goma