Après l’assassinat par des hommes armés non encore identifiés de leur collège la nuit du mardi 23 au mercredi 24 Novembre dernier, les enseignants membres du syndicat des enseignants du Congo (SYECO) section de la commune rurale d’Oicha chef-lieu du territoire de Beni se sont réunis en assemblée extraordinaire ce jeudi 25 Novembre 2021.
Au cours de cette assemblée consacrée à l’analyse de la situation sécuritaire de la région, un ultimatum de quarante huit (48) heures a été accordé à l’administrateur militaire de Béni pour venir présenter la situation sécuritaire du territoire aux professionnels de la craie de la commune d’Oicha.
Dans une interview qu’il a accordée à la presse locale au sortir de cette assemblée, le Mwami Pascal Bulemo secrétaire permanent du syndicat des enseignants du Congo SYECO/Oicha a indiqué qu’en cas de négligence de cet ultimatum, les enseignements ne seront plus responsables des conséquences néfastes qui suivront.
« A l’issue de cette assemblée les enseignants viennent de donner un délai de 48 heures à l’administrateur afin de venir éclairer et parler de la situation sécuritaire au près d’eux et donc dépasser le lundi prochain si l’administrateur ne vient pas parler avec les enseignants, les conséquences qui pourront en venir ça ne sera plus l’affaire des enseignants » dixit-il.
Réagissant à cet ultimatum, l’administrateur militaire du territoire de Beni le colonel Euta Omeonga Charles, indique que c’est ne pas aux enseignants que revient le droit de lui donner un ultimatum. Tout en les appelant à la responsabilité, l’administrateur de Beni encourage ces professionnels de la craie à la collaboration avec les services de sécurité.
« Les enseignants ont une recommandation, mais est ce que c’est à eux de m’obliger ou de me donner un ultimatum ? Quand ils parlent des conséquences, c’est à dire qu’eux ils s’attaquent que de chercher une solution. Tout ce qu’ils peuvent dire, nous qualifie d’un faux parent. Mais nous nous ne négligeons pas ces enseignements là puisse que nous venons de ces gens là, mais s’ils faut quelques chose comme des hors la loi, ils en serons responsables » réplique l’administrateur militaire de Beni.
Rappelons que cette controverse fait suite à la mort d’un enseignant du nom de Paluku Kivava Roger la nuit du mardi 23 au mercredi 24 dernier au cours d’une incursion des inconnus armés au quartier Pakanza en commune rurale d’Oicha, où neuf autres personnes avaient été amené en brousse.
Richard Maliro