Les déplacés de guerre hébergés dans certains bâtiments des établissements scolaires à Oicha chef lieu du territoire de Beni dans la province du Nord Kivu déplorent les conditions de vie très critiques qu’ils endurent dans ces sites de cantonnement occasionnel.
Un jour avant la reprise effective des activités scolaires dans cette entité de Beni, ces populations rescapées des massacres qui sévissent dans les territoires de Beni et Irumu disent craindre pour leur survie, leurs abris, les salles de classe entrain d’être préoccupées par les apprenants.
Par le biais de leur représentant ces nécessiteux hébergées dans des salles de l’école primaire d’application (EP.A) Masosi révèlent qu’ils sont souvent exposées à plusieurs intempéries lors de la reprise des cours. C’est ainsi qu’ils plaident pour une aide humanitaire.
« Quand nous avons appris que les cours vont reprendre nous avons été beaucoup désolé car quand il ya cours ici nous éprouvons plusieurs difficultés, tous nos biens, matelas, habits, casseroles et autres passent la journée à l’extérieur et s’il pleut nous souffrons comme ça c’est pourquoi nous demandons aux gouvernement congolais et aux humanitaires de songer à nous, nous n’avons pas où allez » a dit Paul Akingote représentant des déplacés basés à l’EPA Masosi.
Cette même situation calamiteuse est déplorée par les déplacés cantonnés à l’institut Mabalako et l’école primaire Mwangaza toujours à Oicha dans le territoire de Beni. Là bas les déplacés déplorent aussi la disparution des quelques biens lors du dégagement des salles de classe chaque matin et soir pendant les jours de classe.
Richard Maliro