Dans une déclaration lundi 1er juillet, la société civile a lancé un appel pressant à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour qu’elle évacue sans délai, ses matériels d’enrôlement des électeurs vers des zones plus sécurisées.
Cette demande fait suite à des informations inquiétantes selon lesquelles, les cadres du M23-RDF seraient à la recherche des machines utilisées pour la délivrance des cartes d’électeurs. Ces cartes, qui font également office de cartes d’identité provisoires, sont au cœur des préoccupations.
Selon la déclaration de la société civile datée du 1er juillet 2024, il existerait un risque réel que ces machines tombent entre les mains des rebelles. La crainte principale est que ce matériel puisse être utilisé pour octroyer illégalement des cartes d’électeurs à des ressortissants rwandais ou à d’autres alliés des rebelles, venant de pays voisins.
La CENI n’a pas encore réagi officiellement à cet appel. Cependant, la rapidité de l’avancée rebelle et l’instabilité croissante dans la région rendent cette question particulièrement urgente. L’évacuation du matériel électoral pourrait s’avérer être un défi logistique majeur, nécessitant une coordination étroite entre la CENI et les forces de sécurité.
NMT