L’ultimatum accordé aux rebelles du M23 lors du dernier mini-sommet de Luanda pour qu’ils cessent les hostilités et quittent les territoires qu’ils occupent a expiré depuis le week-end sans que ceux-ci ne bougent d’un seul cran.
En effet, durant la récente rencontre tenue dans la capitale congolaise, il a décidé d’un cessez-le-feu qui devrait entrer en vigueur depuis le vendredi à 18 heure, chose qui semble être entendue par les rebelles qui ont observé un calme précaire sur toutes les lignes de front dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo où se sont déroulées les hostilités ces derniers jours.
Pendant ce temps, le retrait, tel que signifié par les différentes délégations, n’a aucunement été respecté et mis en pratique par les rebelles du M23 qui maintiennent leurs positions dans les deux territoires. Ces rebelles restent campés sur leurs positions de Kibumba et, pire encore, ont essayé de conquérir certains espaces libérés par l’armée loyaliste et s’y sont installés.
Ceci prouve en suffisance que le plan de retrait des troupes du M23 n’est pas au rendez-vous. Le moratoire a expiré jusqu’à débordé sans qu’un départ ne soit remarqué.
La seule option, visiblement envisagée par les délégations à ce mini-sommet, est l’usage de la force. Ce qui ramène à l’idée que la Force Régionale devrait intervenir pour combattre les rebelles du M23 afin de les amener à regagner leur position de Sabinyo telle que décidé lors du mini-sommet par les différents participants.
La question qui se pose est : quand est-ce que cette force sera mise en contribution pour faire respecter cette mesure ?
Le communiqué final de ce mini-sommet laissait entendre que cela interviendra après une rencontre qui devrait réunir à nouveau les chefs d’États et les chefs d’état-major pour aller dans une guerre sans merci contre ces rebelles et d’autres groupes armés qui pullulent la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Guerschom Mohammed Vicci