Vous le savez, le ministre honoraire des transports et voies de communication Chérubin Okende a été retrouvé mort sur le volant de sa jeep ce jeudi 13 juillet sur avenue Poids lourds de Kinshasa, après son enlèvement devant la Cour constitutionnelle dans la soirée de ce mercredi 12, dans la capitale Congolaise.
Depuis cette découverte, le pouvoir et l’opposition ne suivent pas la même voie. Le pouvoir affiche « sa consternation » et enjoint la justice à diligenter des enquêtes, pour élucider les circonstances de cet assassinat et arrêter tous les auteurs de cet acte, afin qu’ils répondent devant la justice.
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a rassuré que toutes les dispositions étaient déjà prises pour que les auteurs de cet acte « crapuleux » soient punis « de la manière la plus ferme. » Cette position est même corroborée par le gouvernement au travers son porte-parole, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya qui indique « avoir instruit tous les services de sécurité de faire diligence pour une enquête minutieuse afin de faire la lumière sur cet acte inadmissible. »
L’opposition n’a visiblement rien à avoir avec la justice dans cette affaire. Les opposants voient seulement le pouvoir derrière les manoeuvres ayant présidé l’assassinat du porte-parole du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
En commençant par Matata Ponyo en passant par Martin Fayulu et Delly Sesanga, tous décrient le retour « du régime de la terreur et de dictature, assassinat politique, l’incapacité du régime à assurer la sécurité, dans une volonté claire d’insuffler la terreur dans le pays », évoquant l’assassinat de ce député national.
Des réactions ne cessent de fuser de partout pour condamner cet acte et appelle à l’ouverture des enquêtes indépendantes pour élucider les circonstances, ayant conduit à la mort du député national Chérubin Okende.
Guerschom Mohammed Vicci