Un cas d’assassinat a été signalé la nuit du mercredi 24 à ce jeudi 25 mai à Bweremana, village situé dans le groupement Mumfunyi shanga, chefferie des Bahunde en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.
Selon les sources proches de la société civile locale, il s’agit d’un jeune garçon d’une vingtaine d’années connu sous le nom de Jackson Nyenyetsi, habitant de Bweremana qui a été criblé plus de dix (10) coups de balle autour de 21 heures dans sa maison, administrés par des hommes armés non autrement identifiés.
Quelques heures après reçu des balles qui ont paralysés ses membres inférieurs, la victime a succombé de ses blessures à l’hôpital général de Bubandana à Minova au Sud-Kivu, la province voisine.
Pour monsieur Floribert Buholo Musanganya, acteur de cette structure citoyenne dans le groupement Mumfunyi shanga, cet acte ignoble a été à la base d’une psychose au sein de la population locale car, selon lui, les cas similaires ne sont pas fréquents dans cette partie du territoire de Masisi.
«À Bweremana, des bandits ont ôté la vie à d’un garçon d’environs une vingtaine d’années sur l’avenue Nambi. Ils ont tiré sur ce garçon environs onze (11) cartouches sans pour autant dire quelque chose. Ils ont localisé son lit, puis poudroyer des cartouches dans différentes directions. C’est dans quelques minutes qu’il a été conduit à l’hôpital général de Bubandana, où on nous a parlé de son décès», explique-t-il.
À lui d’ajouter que les services habilités dans la zone, sont en pied d’investigation afin de dénicher les auteurs de cet acte criminel, pour qu’ils soient punis conformément à la loi.
«Maintenant, les enquêtes sont ouvertes par les services de sécurité à Bweremana dont PNC, ANR et FARDC pour mettre la main sur toute personne, qui sera soupçonnée d’appartenir dans ce dossier, pour qu’il réponde à ses actes », poursuit Floribert Buholo.
Signalons que les effectifs militaires de FARDC sont insignifiants ces derniers temps dans cette contrée se trouvant au bord du lac Kivu. D’où, des appels au renforcement des effectifs militaires dans la zone, pour protéger la population et leurs biens.
Siméon Semasaka