L’Ouganda a entériné ce 19 octobre, une série d’engagements politiques qui seront présentés au Forum mondial sur les réfugiés (FMR) à Genève en décembre prochain. La cérémonie de signature a eu lieu à l’hôtel Serena de Kampala.
Ces engagements couvrent cinq domaines thématiques considérés comme essentiels par l’Ouganda dans sa réponse à la crise des réfugiés : la localisation de la réponse aux réfugiés ; l’environnement, le changement climatique et l’énergie ; les moyens de subsistance ; les solutions durables pour les réfugiés ; et la transition.
Ils ont été signés par les ministères en charge des secours, de la préparation aux catastrophes et des réfugiés, de l’agriculture et de l’élevage, de l’éducation et des sports, des administrations locales, de l’énergie et des mines, du commerce, de l’industrie et des coopératives, ainsi que des finances, de la planification et du développement économique.
Ces engagements constituent des promesses du gouvernement ougandais, visant à attirer et orienter le financement de la réponse nationale aux réfugiés par les donateurs.
L’Ouganda accueille actuellement près de 1,5 million de réfugiés, principalement en provenance du Soudan du Sud et de la République démocratique du Congo. Le pays a une longue histoire d’accueil des réfugiés et est considéré comme un modèle dans ce domaine.
Cependant, face à l’afflux continu de réfugiés, l’Ouganda fait face à des défis croissants pour répondre à leurs besoins essentiels et assurer leur intégration socio-économique. Les engagements pris visent à mobiliser la communauté internationale, pour un meilleur partage des responsabilités.
L’Ouganda accueillera conjointement avec la France, la Colombie, le Japon, la Jordanie, le Niger et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le FMR 2023.
Le premier FMR s’est tenu en 2019. Il s’agit du plus grand rassemblement international sur la question des réfugiés. L’édition 2023 sera l’occasion de faire le point sur les progrès accomplis depuis la première édition et de renouveler les engagements de la communauté internationale.
Claudine N. I.