Opinion par Franck N. T.
Dans le tumulte qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, une figure émerge, aussi controversée qu’indispensable : le Général-major Chiko Tshitambwe. Commandant du front nord, cet officier incarne la résilience et la détermination de notre armée face à des défis complexes, qui semblent parfois insurmontables.
L’histoire nous a appris à reconnaître tardivement nos héros. Hier, c’était le Colonel Mamadou Ndala, dont la bravoure n’a été pleinement reconnue qu’après sa mort tragique le 2 janvier 2014. Aujourd’hui, alors que sa mémoire est célébrée par le peuple, qui l’a vu sur terrain et qui a bénéficié de ses prouesses, nous risquons de répéter les mêmes erreurs avec le Général-major Tshitambwe.
Nommé le 21 février 2024 à la tête des opérations militaires dans le Nord-Kivu, Tshitambwe a hérité d’une situation explosive. Face à un ennemi rusé et déterminé, il a dû déployer non seulement sa force militaire, mais aussi une intelligence stratégique remarquable. Ses décisions, parfois incomprises, s’inscrivent dans une vision à long terme de la sécurisation de la population et de l’intégrité territoriale.
Les critiques fusent de toutes parts, y compris, ironiquement, de ceux qui devraient être ses plus fervents soutiens. Comment expliquer ce paradoxe d’un officier accusé de collusion avec l’ennemi, tout en étant la cible principale de la propagande rwandaise ? La réponse est simple : Tshitambwe est redoutable, et l’ennemi le sait.
Les pertes infligées sous son commandement ont été si significatives que sa tête semble mise à prix. L’acharnement médiatique dont il fait l’objet, le Général-major Chiko, particulièrement visible sur les plateformes numériques pro-rwandaises, témoigne de l’efficacité de son action sur le terrain. Près de 30 jours durant, il a empêché l’ennemi de franchir Kanyabayonga. Aujourd’hui encore, les morts du coté M23 sont comptés.
Il est temps de comprendre que la guerre moderne ne se gagne pas uniquement par des victoires éclatantes. La stratégie du Général Tshitambwe, incluant des replis tactiques et une guerre d’usure, s’inscrit dans une tradition militaire éprouvée.
Le parcours de Tshitambwe est celui d’un patriote aguerri. Sa connaissance approfondie de la région (orientale et l’Est du pays) est un atout inestimable. Chaque décision qu’il prend est le fruit d’une analyse minutieuse des enjeux géopolitiques complexes, qui caractérisent l’est du Congo.
Cependant, la guerre ne se gagne pas uniquement sur le champ de bataille. Le soutien de la population est crucial. En dénigrant nos propres officiers, nous faisons involontairement le jeu de l’ennemi. Chaque critique infondée, chaque rumeur propagée, est une victoire pour ceux qui cherchent à déstabiliser notre nation.
Il est temps de faire preuve de discernement. Le Général-major Tshitambwe n’est pas infaillible, mais il est un meilleur espoir dans cette lutte pour la souveraineté. Son expertise, sa détermination et son patriotisme sont des armes puissantes dans l’arsenal de la nation.
Soutenons-le maintenant, dans l’adversité. Ne répétons pas le mêmes erreurs du passé, en attendant qu’il soit trop tard pour reconnaître sa valeur. Le Général-major Chiko Tshitambwe est plus qu’un officier – il est le symbole de notre résistance, le gardien de notre intégrité territoriale qui porte haut le drapeau congolais.
À l’heure où notre nation fait face à des menaces multiformes, unissons-nous derrière nos défenseurs. Le chemin vers la paix est long et semé d’embûches, mais avec des hommes comme le Général-major Tshitambwe à la tête de nos forces, l’espoir d’un Congo fort et unifié reste vivace.
L’histoire jugera, et je suis convaincu qu’elle placera le Général-major Chiko Tshitambwe parmi les grands défenseurs de notre patrie. Ne laissons pas la flamme de son dévouement s’éteindre dans l’indifférence. Aujourd’hui plus que jamais, notre soutien est crucial pour qu’il puisse mener à bien sa mission sacrée : la protection de notre belle nation congolaise.