Le Général John Numbi, ancien chef de la police congolaise (PNC) accusé d’être impliqué dans l’assassinat du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya en 2010, est revenu faire parler de lui dans une pathétique tentative de déstabilisation à l’approche des élections.
Dans une récente vidéo, Numbi qui erre actuellement en exil en Zambie, s’est livré à un réquisitoire absurde contre le président Tshisekedi, l’accusant d’avoir trahi un soi-disant « accord secret » avec Kabila.
Bien évidemment, cet accord n’a jamais existé que dans l’esprit dérangé de Numbi et autres. Ce dernier, visiblement nostalgique de la dictature mobutienne et du régime Kabila, ne supporte pas de voir que le Congo a enfin un président démocratiquement élu, qui lui a fait perdre ses privilèges d’autrefois.
Avec sa sortie hallucinante, Numbi s’est rendu coupable de haute trahison, rébellion, appel à la déstabilisation et tribalisme. S’il revenait au Congo, ce serait pour y affronter la justice et répondre non seulement de ces crimes, mais aussi du meurtre odieux de Floribert Chebeya, pour lequel il n’a jamais payé.
Il est temps que ce dangereux criminel soit traduit en justice pour ses nombreux crimes. Ses vaines tentatives de déstabilisation ne trompent personne et ne font que renforcer la détermination du peuple congolais, à défendre sa démocratie naissante. Le Congo n’a que faire des éléments nostalgiques et violents comme Numbi. Le futur du pays se construit sur la justice, pas sur la manipulation et la violence des anciens séides de la dictature.
Nazali M Tatu