Alors que les militants des mouvements citoyens et les associations membres ont décrété une journée ville morte pour ce mercredi 26 juillet, en faveur des victimes des manifestations anti-MONUSCO de l’année passée, la police frappe de toute interdiction cette dernière.
Dans sa communication d’après parade de ce lundi 24 juillet, le Commandant ville de la Police nationale congolaise (PNC), le Commissaire supérieur principal Polo Ngoma-di-Ntoto Jean Paul note que la petite accalmie qui règne sur la vile, devrait être bien capitalisée et protégée.
« Cela ne se passe pas comme ça. Ce n’est pas n’importe qui doit imposer sa volonté. Comme le maire de ville a dit « non pour cette manifestation », rien ne se passera. La ville de Butembo a beaucoup souffert. Il y a une petite accalmie. Nous voulons que cela puisse persévérer dans ce sens », a indiqué le Commandant ville de la PNC.
Le responsable de la police pense qu' »imposer aux gens une ville morte, ça sera encore craché sur l’économie de la ville de Butembo ».
Il conseille à ceux qui veulent manifester, de le faire « dans la méditation dans leurs maisons et on ne peut pas imposer à tout le monde ».
Les militants sont pourtant déterminés à commémorer cette journée, à travers une journée ville morte. Les tracts des mouvements citoyens et groupes de pressions, sont partagés aux habits et les autres éparpillés ça et là.
À suivre…
Glodi Mirembe depuis Butembo