Les professionnels des services publics d’électricité du Kenya, du Rwanda, de l’Ouganda, de l’Éthiopie et de la République démocratique du Congo ont pris part à une formation sur les tests de tension la semaine dernière à Nairobi.
Organisée par Amotech Africa, l’un des principaux fournisseurs de solutions de test et de mesure en partenariat avec Megger, connue mondialement dans les technologies de mesure et de test, cette rencontre rentrait dans l’intention manifeste “d’améliorer la qualité de l’électricité et de réduire le coût final pour le consommateur”, a expliqué Machacha Muchiri, Directeur général d’Amotech Africa.
Parmi les défis majeurs auxquels sont encore confrontés le continent, c’est cette nécessité de fournir une électricité fiable et rentable pour l’ensemble des populations et pour les pallier, l’étape cruciale pour la réduction de la probabilité de perturbations et des pannes passe notamment par une série de tests réguliers de la qualité des composants installés dans le réseau.
L’accent a été ainsi mis sur la nécessité de l’évaluation de l’état des câbles dans le souci d’offrir une garantie de fonctionnement optimal, avec un regard axé sur les tests de moyenne et haute tension dont la protection de l’alimentation, les tests de transformateurs, les tests de câbles, la localisation des défauts, les décharges partielles et l’analyse du réseau.
À la clôture de cette formation, monsieur Pax Kabadi, responsable technique et projet à UCM-Energie basée en République démocratique du Congo remercie les organisateurs de cette formation, qui a ajouté un plus dans sa connaissance en matière de tests. “Les présentations étaient à la hauteur et bien préparées. Ils ont couvert presque tous les axes de test du côté MT (Moyenne tension, Ndlr) et de HT (Haute tension, Ndlr) en ajoutant des aspects de maintenance préventive et corrective”, se félicite Pax Kabadi.
Pour le cas de la RDC, il renseigne que certains défis sont encore à relever, malgré quelques extensions et réhabilitations du réseau existant. “L’infrastructure électrique doit être entretenue et prise en charge pour qu’elle soit fiable et puisse répondre à la demande d’énergie aux utilisateurs finaux”, estime-t-il.
Il encourage Amotech Africa à rencontrer le service public d’électricité pour renforcer la prévention en effectuant notamment de tests au travers la formation du personnel aux normes de test et aux équipements. Il préconise l’installation de test électrique “qui permettra à la RDC d’augmenter la fiabilité des lignes de transport et de distribution”, ce qui amenera le pays à un succès considérable.
Pax Kabadi appelle les companies d’électricité à s’ouvrir à l’expertise africaine pour des tests et la formation des opérateurs, ce qui facilitera le rétablissement rapide de la situation normale au cas où des cas de pannes seraient repertoriés et surtout, pour ne pas dépenser des sommes énormes dans des urgences.
Guerschom Mohammed Vicci