Les étudiants ont été appelés à jouer un rôle central dans la lutte contre la pollution plastique, qui menace non seulement la nature mais plus encore, les différentes espèces qui vivent sur la planète terre. Cet appel a été lance ce jeudi 05 juin dans une journée de sensibilisation organisée par Equi green for peace Asbl, à l’occasion de la journée internationale de l’environnement.
Tenue dans les enceintes de l’Université libre des pays de Grands lacs (ULPGL-Goma), cette conférence-débat centrée sur le thème : « Rôle des étudiants dans la lutte contre la pollution plastique », avait l’objectif de rappeler aux étudiants les responsabilités qui leur reviennent dans cette lutte.
« C’était de rappeler aux étudiants son rôle en tant que chercheur mais aussi d’entrepreneur pour recycler et traiter les déchets plastiques », a expliqué Carine Lobela, coordonnatrice de Equi green for peace Asbl. Ce rôle ne se limite pas qu’en ces deux casquettes. Carine Lobela rajoute le rôle d’activiste, qui lui donne les charges de mener des plaidoyers pour cette cause.
Deux panélistes étaient au rendez-vous. Le premier est revenu sur ce que peuvent apporter les étudiants dans cette lutte : leur force intellectuelle ; leur pouvoir de mobiliser les réseaux sociaux, les campus, les communautés. Hormis ces deux fonctions, les étudiants représentent une nouvelle génération de décideurs, chercheurs, juristes, entrepreneurs, leur pouvoir d’influenceurs.
« Le rôle des étudiants se résume dans la lutte contre la pollution plastique, en la sensibilisation de notre communauté par rapport aux effets néfastes sur notre environnement, notre ecosystèmes mais aussi à poser de petites actions », a indiqué Hubert Masomeko. Parmi ces actions, le recyclage et la transformation des déchets pour préserver la planète verte. Il a par ailleurs plaidé pour la mise en place de la campagne « Campus zéro plastique », pouvant contribuer à cette lutte.
La seconde panéliste a concentré son intervention au niveau sanitaire. « Nous avons sensibilisé sur l’impact sur la santé de cette pollution plastique dans notre organisme, pour que les étudiants prennent conscience de l’intérêt particulier à faire des plaidoyers pour la diminution de l’utilisation des plastiques », insiste Rachel.
Landry Muranuka, l’un des participants, invite les étudiants à intégrer la question de l’environnement dans leurs recherches. « Je pense que les étudiants devraient beaucoup plus s’interesser que ce soit dans leur question de recherche à toutes ces questions plastiques qui ne sont pas généralement beaucoup évoquées », plaide Landry Muranuka.
Sur le plan mondial, la journée de l’environnement a été célébrée sous le thème : « Mettre fin à la pollution plastique mondiale », alors qu’en RDC, la Ministre de l’environnement a insisté pour cette 51e commémoration, à des « »solutions à la pollution plastique ». La responsabilité des uns et des autres est engagée. Nous devons tous nous impliquer dans la gestion de déchets. Le temps de la pedagogie a expiré ».
Guerschom Mohammed Vicci