Plusieurs structures sanitaires de la zone de santé de Nizi dans la chefferie des Bahema-Baguru dans le territoire de Djugu éprouvent des difficultés dans leur fonctionnement depuis que l’organisation médecin sans frontière (MSF) a suspendu ses activités dans cette partie de la province de l’Ituri.
Selon la société civile forces vives de la chefferie des Bahema-Baguru, des centres de santé locaux assurent une prise en charge médicale moins suffisante aux patients faute des moyens.
Par le truchement de son coordonnateur, cette structure citoyenne rapporte que onze (11) cas de décès infantiles ont été notifiés dans l’entité sanitaire de Nizi à l’espace de deux semaines seulement suite à ce retrait de MSF.
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« Nombreuses populations de cette zone de santé touchée par les massacres des populations civiles et autres types d’exactions liées à l’activisme des groupes armés, n’arrivent à trouver de quoi se payer les soins médicaux ce qui pousse également le personnel soignant à relativiser la prise en charge des malades» explique la société civile qui invite les autorités compétentes à songer à assurer la sécurité au personnel de MSF afin qu’il mène à nouveau ses activités dans la zone.
Rappelons que l’organisation Médecin sans frontière (MSF) avait annoncé la suspension de ses activités dans le territoire de Djugu le Jeudi 28 Octobre dernier après que son personnel est tombé dans une embuscade attribuée aux présumés miliciens de la coopérative pour le développement du Congo, (CODECO) un groupe armé local entre les agglomérations de Kobu et Bambu. Dans cette embuscade, deux agents de MSF avaient été grièvement blessé par balle.
D.V