Les réactions ne cessent d’être enregistrées après l’attaque des hommes armés au village Makanyanga, situé dans le territoire d’IRUMU, en Ituri, la nuit de dimanche à lundi 27 Septembre 2021.
Dans un entretien avec la presse, les FARDC ont attribué ces violances aux miliciens du groupe Forces Patriotiques et Intégrationnistes du Congo (FPIC), dont elles affirment avoir neutralisé 8 éléments et capturés plusieurs autres.
Par la même occasion, le gouverneur militaire de l’Ituri, lieutenant-général Jonny Luboya Nkashama, a insinué que cette attaque aurait bénéficié de l’appui de certains acteurs politiques de la région, avec le but de saboter l’état siège. Une estimation critiquée par les acteurs politiques de la région voire ceux de la société civile.
Par ailleurs, en réaction à cette attaque, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilité au Congo (MONUSCO), attribue, quand à elle, cette attaque aux rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF). Cette version contredit sensiblement la communication de l’armée, qui attribue cette attaque aux miliciens FPIC.
“La Force de la MONUSCO et les FARDC ont ouvert le feu, le 26 Septembre, en direction des ADF à Makanyanga (Ituri)”, peut-on lire dans un tweet.
Cette version corrobore avec les révélations de plusieurs sources qui ont rejeté la thèse de l’armée.
Depuis quelques jours, l’agglomération de Komanda est menacée par les rebelles ADF.
Azarias Mokonzi