Le week-end en Ituri a été marqué par le meurtre d’au moins treize (13) personnes en majorité des enfants, par un élément fâché de la force navale à Tchomia, après l’enterrement de son enfant qui est mort dans une structure sanitaire dans cette partie du territoire de Djugu, en province de l’Ituri.
Resté en cavale depuis ce carnage, le militaire auteur a été finalement attrapé par les Forces armées de la République démocratique du Congo, si l’on en croit le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC en province.
« Un militaire quelles que soient les circonstances, aucun de nous n’a le droit d’ôter la vie à son compatriote. Il y a eu un problème familial mal géré par ce militaire et il a ouvert le feu contre les paisibles compatriotes », affirme-t-il.
Jules Ngongo tout en condamnant cet acte, reconnait que plusieurs stresses sont souvent récoltés par les militaires sur des terrains des affrontements et qui sont souvent à la base d’un certain nombre de dérapages, dont ils sont auteurs.
« Dans les opérations, nous avons les stresses positifs et négatifs. Nous avons tous les cas avec les services de l’éducation civique et patriotique, pour que les militaires aient le moral haut », explique le porte-parole des FARDC en Ituri.
Aux dernières nouvelles, l’auditorat militaire a dépêché son avocat général pour des enquêtes autour du drame et les raisons derrière la non maîtrise de cet élément par le commandant de la force navale et de la Police.
La Rédaction