La décision de la force de résistance patriotique en Ituri (FRPI) dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), celle de soutenir l’armée nationale contre les agresseurs de la RDC a été saluée par l’ACPI.
« En tant qu’État membre de l’organisation de la société civile, nous sommes très satisfaits de la décision prise par la force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) de soutenir l’armée nationale contre les agresseurs de la République démocratique du Congo, dès qu’ils oseront venir perturber la province de l’Ituri », à déclaré Augustin Malo, président de l’Assemblée citoyenne de la province de l’Ituri (ACPI).
Il a ensuite expliqué que cette décision de FRPI de soutenir l’armée nationale pour protéger l’intégrité du territoire national, est tombée au pic, car la partie Est de la RDC, en particulier une grande partie de la province sœur du Nord-Kivu, est attaquée par le Rwanda.
Cette attaque a causé des décès de milliers de personnes et des déplacements massifs des populations civiles vers des sites de déplacés de guerre où ils vivent dans des conditions inhumaines.
Par ailleurs, il a mis en évidence que le soutien du FRPI aux membres de la force loyaliste des FARDC, transmet un message fort aux autres groupes armés actifs de la province de l’Ituri, tels que CODECO, FRPI, MAPI et Zaïre, de suivre le pas et de former un front commun pour soutenir l’armée congolaise contre les agresseurs de la RDC.
Augustin Malo a également une fois appelé, les autres groupes armés réfractaires à signer l’acte de cessation des hostilités devant l’ancien vice-premier ministre de la défense nationale Jean-Pierre Bemba, car l’activisme d’insécurité a des conséquences néfastes sur deux plans de la province de l’Ituri, en particulier en entravant le développement et en ternissant l’image de la province à l’échelle nationale et internationale.
Enfin, le président de l’Assemblée citoyenne de la province de l’Ituri, a exprimé sa demande au gouvernement congolais de prendre des mesures pour accélérer le processus de P-DDRCS déjà entamé par le chef de l’État.
Ce processus permettra l’intégration de certains membres des groupes armés dans l’armée après leur formation et de réintégrer ceux qui ne sont pas appréciés dans la société.
Le 28 février 2020, la FRPI avait conclu l’accord de paix avec le gouvernement congolais à Gety, chef-lieu de la chefferie de Walendu Bindi. Depuis lors, ce groupe armé avait cessé toute guerre contre les forces armées de la RDC et la population civile.
Signons pour cette occasion, que d’autres groupes armés actifs de l’Ituri tels que CODECO, FPIC, MAPI et Zaïre, avaient aussi signés l’acte de cessation des hostilités à plusieurs reprises. Selon nos sources militaires, certains de ces groupes n’ont pas jusqu’aujourd’hui respectés ces accords.
Chadrack Byaruhanga depuis Bunia