Augustin Malo, président de l’Assemblée provinciale citoyenne de l’Ituri (APCI), a exprimé sa recommandation au gouvernement de la République et au ministère de Mine, de mettre en œuvre la loi du Code minier dans la province de l’Ituri, après une Assemblée ordinaire tenue dans une salle de réunion de l’hôtel Gold Star.
Il a fait savoir que les membres de son organisation ont été envoyés sur le terrain pour recueillir des informations où Ils ont identifié un défi majeur qui ne bénéficie pas aux populations et qui se manifeste par le non-respect de cahier des charges signés par les exploitants miniers.
Selon lui, les membres de son organisation ont découvert que les chefs coutumiers des différentes entités de la province de l’Ituri, qui ont attribué lors des leur assignation les investissements dans les infrastructures scolaires, les hôpitaux, les routes et autres, n’ont pas été réalisés.
Il précise que le manque de respect du cahier des charges a conduit à l’isolement de certaines entités minières sur divers aspects, tels que l’éducation scolaire, le commerce, la politique, les infrastructures, ainsi qu’à l’absence des liens entre les individus.
Augustin Malo, a demandé au gouvernement de la République et provincial de s’engager dans cette affaire car les peuples autochtones ne bénéficient pas beaucoup parce que l’article 9 de la charte congolaise stipule que la terre et les sous-sols sont la propriété de l’État et en mettant en application la loi de code minier de 2018.
Pour résoudre ce problème, il demande au gouvernement d’améliorer la compétence du personnel minier, d’éviter le trafic d’influence dans le domaine minier et au niveau provincial, de surveiller les chefs coutumiers concernant l’utilisation des droits proportionnels perçus par les exploitants miniers au profit de la population autochtone.
Il sied de noter que plus de vingt (20) personnes ont pris part à cette Assemblée ordinaire centrée sur le thème “contrat minier et ses impacts néfastes sur l’environnement”.
Chadrack Byaruhanga depuis Bunia