La Convention pour le développement des peuples forestiers (CODEPEF) Ituri dit être préoccupée par la dégradation du climat sécuritaire dans le territoire de Mambasa. Le coordonnateur de cette structure, maître Laurent Kyeya a exprimé ce vendredi 27 janvier sa crainte vis-à-vis de l’activisme des groupes armés dans ce territoire.
A l’en croire, trois (3) chefferies du territoire de Mambasa demeurent sous la menace d’un activisme accru des groupes armés locaux et étrangers. Il parle notamment des chefferies de Bandaka, Babila Babombi et Babila Bakwanza.
Maître Laurent Kyeya fait savoir que ces entités coutumières subissent au quotidien des exactions des rebelles ougandais de l’ADF ainsi que des miliciens Maï-Maï. Il précise que l’insécurité entretenue dans ces chefferies par les factions Maï-Maï et les terroristes ADF produit des répercussions négatives sur le secteur économique locale.
La CODEPEF Ituri interpelle ainsi les autorités de l’état de siège de Mambasa et le gouverneur militaire sur la nécessité d’endosser effectivement leurs responsabilités afin de restaurer la paix et la sécurité dans ce territoire.
Au-delà des groupes armés, plusieurs entités du territoire de Mambasa font également face aux actes de banditisme. La nuit du mardi 24 au mercredi 25 janvier dernier, des bandits porteurs d’armes à feu ont signé une incursion au village Bafwanakengele, au Pk25 axe Niania-Isiro en chefferie de Bandaka. Dans ce village, les opérants nocturnes ont tué deux civils, dont un conducteur de moto-taxi et une fillette de moins de 18ans, à côté de l’or et d’une importante somme d’argent pillés.
Nicaise Ngumbi