Le mouvement dénommé “ Rien sans femme” ouvrant en faveur de la représentation égalitaire homme-femme dans les instances de prise de décision à tous les niveaux a animé, samedi 30 avril 2022, une réunion à l’intention des leaders politiques, des organes électoraux et des députés en vue de plaider pour la participation des femmes aux élections locales, provinciales et nationales.
Les élections étant un moyen légal d’expression de la démocratie, une trentaine de femmes, au delà des députés provinciaux ont pris part à ce partage d’idées tenu sous la houlette de FOMI, point focal de la coordination du mouvement RSLF/Ituri. C’est dans le cadre du projet Tufaulu pamoja (réussir ensemble).
Cette rencontre visait à encourager les participants à lutter pour la promotion des candidatures féminines aux élections d’ici 2023.
“La femme subît des discriminations notoires. Nous essayons de lutter dans tous les sens pour que les femmes participent à la prise de décision. Les parlementaires ont un grand rôle à jouer ”, a déclaré à Agoragrandslacs.net Madame Jacqueline, point focal FOMI.
Reconnaissant l’effectif toujours minime des femmes aux aux différentes échéances électorales, Julie Adabay, femme politique en Ituri dit sortir “satisfaite” de ces échanges et appelle la femme à “s’activer”, car, estime-t-elle, “ la parité ne sera pas franchie bras croisés”.
Par ailleurs, elle veut voir l’esprit competif de la femme être aussi récompensé par les nominations.
Il faut dire que la participation féminine aux élections législatives en République Démocratique du Congo n’a jamais, jusque-là atteint 20% depuis 2006.
Verite Johnson