Les corps de six (6) civils massacrés le 10 décembre dernier par les éléments de la milice de la Coopérative pour le développement du Congo, (CODECO), en territoire de Djugu, (Ituri) gisent encore le sol sur l’axe routier Katoto-Kparanganza-Saliboko-Largu où ils avaient été tués. La nouvelle a été livrée mardi 20 décembre par le coordonnateur de la société civile de la chefferie des Bahema Nord.
A en croire Charité Banza, une odeur nauséabonde qui provient du lieu où sont abandonnés ces corps risque d’avoir des répercussions négatives sur la santé des habitants situés dans les milieux environnants et des usagers de cet axe route.
« […] depuis le 10 décembre 2022, les CODECO avaient massacrés des populations civiles sur la route Katoto-Kparangaza-Saliboko et jusqu’à présent il y a des corps qui restent encore non récupérés, ils sont déjà dans un état de putréfaction et leur odeur risque de causer des problèmes sanitaires à ceux qui sont aux environs« , a déclaré Charité Banza.
Ce cadre de la société civile de Bahema Nord plaide ainsi pour l’intervention du commandant du 3202ème régiment militaire basé dans la zone afin de garantir la sécurité de la population sur cet axe route.
Il sied de noter qu’en dépit de l’instauration de l’État de siège, et des appels au cessez-le-feu par le chef de l’État congolais, plusieurs groupes armés locaux et étrangers continuent à semer terreur et désolation dans le chef de la population dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Richard Maliro