Sont essentiellement des élus nationaux des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri deux provinces placées sous État de siege ainsi que ceux des autres provinces du pays qui viennent d’exiger la démission immediate du ministre de la défense nationale et anciens combattants ainsi que celle des gouverneurs militaires des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Dans une déclaration rendue publique ce lundi 1er Novembre à Kinshasa, ces représentants du peuple au parlement national démontrent que la situation sécuritaire n’a fait qu’empirer dans cette partie Est du pays depuis l’instauration de la mesure exceptionnelle de l’Etat de siège.
Ceux-ci estiment dans cette même déclaration que le ministre de la défense nationale et anciens compétents a plus des responsabilités dans la détérioration du climat sécuritaire dans les provinces sous État de siège, d’où leur demande de sa démission et celle des gouverneurs militaires du Nord-Kivu et de l’Ituri qui ont prouvé selon eux, leurs limites et leur faible degré d’engagement à réaliser les opérations et les objectifs assignés à l’État de siège.
Au même moment, ces élus du Nord-Kivu et de l’Ituri ont décidé de suspendre toute forme de participation aux pleinières consacrées à l’adoption de la loi portant prorogation de l’État de siège dans les deux provinces de l’Est du pays.
Pendant ce temps, la onzième prorogation de la mesure de l’État de siège au Nord-Kivu et en Ituri est intervenue sous tension à l’assemblée nationale la soirée de ce lundi 1er Novembre. C’etait à l’opposition des élus de ces deux provinces, déchirées par des cycles des violences faisant suite aux conflits armés. Ces députés demandaient la présentation d’un plan de sortie de cette mesure, avant toute autre nouvelle prorogation.
D.V