Soixante (60) civils ont été tués au cours du mois de mai, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, sous état de siège depuis plus d’une année maintenant. Les auteurs de ces tueries sont des présumés miliciens de Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) et les rebelles des Forces démocratiques et alliées (ADF).
C’est l’organisation féminine, Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance (DYFEGOU) active à l’Est de la RDC qui avance ces chiffres.
Dans sa déclaration signée ce lundi 30 mai et rendue publique ce mardi 31 mai en ville de Butembo (Nord-Kivu), cette organisation fait savoir que ces civils ont été tués dans des attaques dirigées contre les localités de Soba (7) à Djugu en Ituri, Beu-Manyama (37) et Bulongo (16) en territoire de Beni au Nord-Kivu, respectivement le jeudi 26, samedi 28 et la nuit du dimanche 29 au 30 mai.
Au-delà de ces victimes, la Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance (DYFEGOU) dénombre plusieurs dégâts matériels dont des véhicules, des maisons d’habitation incendiés et des biens pillés à coté personnes portées disparues.
Consécutivement à cette situation alarmante, la DYFEGOU demande au commandant des opérations Sokala I de mettre en œuvre la même mobilisation sur le plan militaire comme cela a été observé dans les combats menés dans le secteur Sokola II contre les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Elle exige également aux autorités militaires et politiques de mettent en place des nouvelles stratégies afin de neutraliser une fois pour toutes, la nébuleuse ADF qui aurait des liens étroits avec le M23.
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Richard Maliro