L’Ouganda a clairement désapprouvé la position prise par Julia Sebutinde, juge ougandaise à la Cour internationale de justice (CIJ). En effet, dans les embrouilles entre l’Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, l’Afrique du sud avait accusé l’État hébreux de s’investir dans des actes de « génocide » en Palestine.
Lors de jugement, la CIJ avait simplement appelé Israël à « empêcher tout acte éventuel de « génocide » », une position que ne consomme pas le pays de Yoweri Kaguta Museveni. Pour l’Ouganda, la seule voix qui compte, c’est celle du cessez-le-feu, contrairement au vote de sa représentante dans la justice internationale.
« Le gouvernement ougandais publie une déclaration sur l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ), concernant l’Afrique du Sud contre Israël à propos de Gaza », lit-on dans un communiqué de Kampala, qui « précise que la position de la juge Julia Sebutinde est sa propre opinion individuelle et ne reflète en aucun cas la position de l’Ouganda ».
Cette guerre entre Israël et le Hamas divise les camps. D’un côté, se trouvent ceux qui ne cessent à appeler à la cessation des hostilités et des raids de l’État hébreux contre la bande de Gaza et de l’autre, des soutiens qui veulent voir Israël continuer la guerre, malgré de nombreuses victimes innocentes, qui périssent du jour au lendemain de suite des bombardements de Jérusalem.
Les Nations unies au travers son secrétaire, n’ont cessé de demander un cessez-le-feu afin de faciliter le couloir humanitaire, en faveur de nombreuses personnes en difficultés dans la bande de Gaza, aux côtés d’une résolution pacifique du conflit couplée à la libération des otages, qui se trouvent encore entre les mains des militaires de Hamas. Une demande qui traîne dans les oreilles des belligérants.
Faudra-t-il encore combien de victimes pour enfin arrêter ce bain de sang ? La question demeure mais la réponse tarde à venir. Wait and see.
Guerschom Mohammed Vicci