Deux jours après l’attaque à la bombe qui avait ciblé l’aéroport international de Goma au Nord-Kivu, le mouvement des avions sur cet espace est normal, en dépit du fait que certains appareils civils avaient été touchés.
La nuit comme la journée, des vols internationaux et nationaux décollent et atterrissent comme à l’accoutumée. Le mouvement des passagers reste habituel et visiblement, pas d’inquiétude.
En effet, samedi 17 février dernier aux environs de 2 heures du matin, l’armée rwandaise avait envoyé ses drones en vue d’attaquer les avions des chasses de Forces armées de la République démocratique du Congo, qui ont toujours conduit aux décès des plusieurs militaires rwandais opérant sur le sol congolais, sous le label du mouvement terroriste du M23.
Ces avions n’avaient pas été touchés, mais certains appareils civils avaient été endommagés par les éclats des bombes larguées par ces drones. C’est en tout cas ce qu’avait laissé entendre le porte-parole du gouverneur militaire, lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.
Goma toujours resistant
En dépit des bombes larguées d’ici et là par l’armée rwandaise couverte sous M23, la population de la ville de Goma semble être résistante. Pour preuve, les passagers sont toujours visibles à l’aéroport international de Goma, malgré les récents bombardements.
Des analyses allant dans tous les sens soutiennent que c’est à cause de ces genres de résistance que la République démocratique du Congo n’a jamais subi une quelconque balkanisation. Les congolais demeurent déterminés à fixer l’ennemi.
Il convient de rappeler qu’outre le bombardement du samedi dernier à l’aéroport international de Goma, le Rwanda continue avec ses manœuvres pour faire peur la population. Ce lundi 19 février, une autre bombe a fait un mort et 4 blessés à Sake, une cité située à seulement 27 kilomètres de la ville de Goma.
Yannick Warangasi