Les premières troupes de la Communauté de dévéloppement de l’Afrique australe (SADC) sont annoncées vers la fin du mois de novembre, dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, toujours secouée par des affres de guerre dont la primauté de l’agression rwandaise, menée de bout à bout sous le label des terroristes du Mouvement du 23 mars.
C’est ce qu’on peut retenir des recommandations des officiers supérieurs des Forces armées congolaises, lors de la réunion de hauts fonctionnaires du comité ministériel de l’organe de la SADC, tenue ce vendredi 03 novembre à Luanda, la capitale de l’Angola.
Composée du haut représentant du chef de l’État, le Professeur Serge Tshibangu et d’autres experts de la présidence, la délégation congolaise ont apporté des amendements sur le déploiement des contingents de l’organisation sous-régionale, “pour juguler les menées subversives des terroristes du M23, soutenu par le régime de Kigali”.
La délégation de la RDC s’est du moins engagée à “coordonner les calendriers et échéances relatifs au retrait de différentes missions sur terrain”, dont la Force “observatrice” régionale de l’East african community, jugée déjà de trop sur le territoire congolais.
Des informations à Luanda renseignent que les réflexions ont constamment tourné autour d’un possible déploiement des troupes de la SADC d’ici le 30 novembre, à 8 jours de la fin du mandat de l’EACRF qui ne verra pas à moins qu’il y ait revirement de situation à la dernière minute, le non renouvellement de son mandat en raison de son inefficacité.
Guerschom Mohammed Vicci