L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a rapporté dans un communiqué ce jeudi 20 mars, que l’Hôpital général de Walikale dans le territoire portant le même nom en province du Nord-Kivu, a échappé à des explosions lors des affrontements qui ont conduit à la chute de Walikale-centre entre les mains des rebelles du M23.
Cet hôpital prend en charge une soixantaine de patients. « Deux explosions massives ont également eu lieu à proximité de l’Hôpital général de la ville de Walikale », a écrit MSF.
L’organisation renseigne que son personnel se trouvant encore dans la cité à l’arrivée des affrontements, a été condamné au confinement en attendant l’amélioration de la situation sécuritaire, pour reprendre ses activités.
« MSF n’a pas été directement ciblée par ces tirs et notre équipe est confinée jusqu’à ce que les conditions de sécurité soient suffisamment garanties pour reprendre les activités », précise MSF, bien que sa base s’est retrouvée entre les tirs croisés des balles, « atteignant certaines de nos structures et de nos véhicules ».
Médecins sans frontières craint un probable afflux de blessés durant les prochains jours en raison de ces combats, soulignant que la cité de Walikale-centre s’était déjà vidée de ses populations de suite de la panique et de l’insécurité, qui ont généré la peur et la fuite des habitants.
MSF rappelle aux belligérants la protection des structures médicales, du personnel de santé et des organisations humanitaires, suivant le principe du Droit international humanitaire (DIH).
La Rédaction