Bien que le Rwanda continue de nier ses responsabilités dans le conflit en cours à l’Est de la République démocratique du Congo marqué des attaques du groupe rebelle M23, des sanctions continuent de tomber et le fragilisent davantage.
Durant la journée du lundi 03 mars, le Gouvernement du Canada a notamment décidé de la suspension de la délivrance de permis de l’exportation de biens et de technologies contrôlés vers Kigali, parmi de nombreuses décisions « punitives ».
Le Canada met également fin non seulement aux nouvelles relations commerciales entre les deux pays, mais aussi au soutien proactif qu’il apporte aux activités de développement des entreprises du secteur privé rwandais, et les missions commerciales.
Ottawa se propose dans ce lot des sanctions, de réexaminer sa participation aux événements internationaux et à ceux qui seront organisés dans le futur au Rwanda.
Le Haut-Commissaire du Rwanda au Canada a été convoqué pour lui faire entendre la position de Ottawa face à la violation fragrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
Les États-Unis d’Amérique ont été les premiers à sanctionner deux personnalités dont le ministre rwandais de l’intégration régionale, James Kabarebe et le porte-parole de l’Alliance fleuve Congo, Lawrence Kanyunka pour leur implication aux côtés du M23.
Plus tard, c’était le tour du Royaume-Uni de prendre des mesures coercitives contre Kigali pour le pousser à retirer ses troupes de la RDC, suivant les exigences du Conseil de sécurité des Nations et la Belgique avait réjoint la danse en suspendant sa coopération avec le Rwanda de Paul Kagame.
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La Rédaction