Face à la situation sécuritaire très préoccupante à Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des centaines d’habitants de la ville de Kinshasa sont descendus dans les rues ce mardi 28 janvier 2025. Les activités socio-économiques, scolaires et le transport en commun ont été largement paralysés.
Provenant principalement de la commune de Tshangu, ces manifestants expriment leur mécontentement face à l’agression rwandaise en brûlant des pneus sur plusieurs artères de la ville-province de Kinshasa. Leur colère s’est ensuite dirigée vers certaines ambassades occidentales et africaines situées à Gombe et Limete, où ils ont exprimé leur frustration.
Selon des sources sur place, l’ambassade de France ainsi que celle du Rwanda ont été saccagées et pillées par des manifestants en colère. Ces actes de violence témoignent d’un profond ressentiment envers les actions perçues comme hostiles du Rwanda vis-à-vis de la RDC.
En réponse à cette escalade, le commissaire divisionnaire et commandant de la police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, a lancé un appel au calme. Il a souligné l’importance du dialogue pour résoudre les tensions actuelles et a exhorté les manifestants à respecter les biens publics et privés.
Cette situation délicate met en lumière les frustrations croissantes des Congolais face aux défis sécuritaires persistants et à l’impact des conflits armés sur leur quotidien.
Les autorités congolaises doivent maintenant trouver des solutions efficaces pour apaiser les tensions et garantir la sécurité de tous.
Richard Maliro