À l’issue de deux jours d’atelier de consultation, de validation et d’adoption de politique de réparation de l’écosystème ainsi que de vulgarisation des procédures d’identification, soit du 28 au 29 juin à Goma, cinq recommandations ont été formulées par les victimes à l’endroit de Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, Fonarev qui a donné des signes pour une mise en place rapide de cette politique.

Parmi ces recommandations, la centralisation, qui consiste à l’identification de toutes les personnes victimes de toutes les guerres de trois décennies, qui secouent l’Est de la RDC. Ces personnes veulent voir la réparation devenir une réponse commode aux problèmes traversés et par dessus tout : « Nous avons besoin de la paix pour la durabilité de réparation des victimes », afin que toutes les personnes déplacées regagnent leurs entités, a insisté la porte-parole des victimes dans la salle.
D’autres tiennent à l’accéleration du processus de mis en oeuvre de la politique de réparation et dans la dernière recommandation, les victimes demandent à ce que tous les enfants, nés du viol soient pris en compte mais avant, elles suggèrent l’identification préalable de ces descendants.

Ce qui reste à faire, Hugo Budaho, coordonnateur de la grande région Est de Fonarev renseigne que toutes recommandations émises par les parties prenantes : les victimes, l’écosystème, la société civile et les équipes de la justice transitionnelle et hollistique seront soumises à la hiérarchie.
« C’est à nous d’aller les consolider et les remettre à Kinshasa afin que la Direction générale puisse enfin publier la politique de réparation », a-t-il laissé entendre, soulignant que les procédures de réparation doivent s’installer dans un avenir proche.
Le coordonateur de la grande région Est de Fonarev a au-delà de la satisfaction des résultats issus de cet atelier, gardé en esprit la demande insistante des toutes les victimes et des déplacés de voir la fin de la guerre pour qu’ils regagnent leurs entités respectives, afin de pérenniser la réparation qui sera entreprise.
Guerschom Mohammed Vicci