La question de dialogue tant entre la République démocratique du Congo et le Rwanda qu’entre le Gouvernement Congolais et la coalition AFC/M23 est de nouveau sur la table après les récentes désescalades de la situation sécuritaire dans l’Est, marquées par la prise de Goma au Nord-Kivu et l’avancée des rebelles vers la ville de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.
Pour l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), une organisation de contrôle citoyen des finances publiques en République démocratique du Congo, tout dialogue avec le Paul Kagame traduira une trahison qui voudra taire toute la portée du génocide Congolais, qu’elle estime à plus de 12 millions de morts et de 7 millions de déplacés, « contraints de survivre avec à peine 150 fc par an et par personne ».
« Nous ferons tout pour empêcher cette trahison par tous les moyens possibles », insiste l’ODEP. L’organisation invite ainsi toutes les forces du pays à « la résistance patriotique, à un sursaut national et à une alliance stratégique » pour barrer la route à cette tentative.
Ce dialogue bien que soutenu par le Président de la République et son entourage et la coalition AFC/M23 regrette l’ODEP, se conclura par une transition, accusant les églises catholiques et protestantes de soutenir cette vision.
« Il est impératif de clarifier que tout dialogue susceptible de conduire à la capitulation et à la trahison de notre souveraineté est inacceptable », prévient l’Observatoire de la dépense publique aux représentants des églises.
L’ODEP déplore que les mercenaires payés par le Président Félix-Antoine Tshisekedi ont été les premiers à fuir. « […] vos mercenaires, payés 8 000 dollars par mois, ont pris fuite vers le Rwanda », fustige le Président du Conseil d’administration de l’ODEP, Florimond Muteba Tshitenge. « Il ne vous reste que nos vaillants FARDC, mes frères qui ne sont payés que 100 dollars par moi pour assurer notre protection ».
Les prochains jours seront décisifs quant à l’issue de la guerre qui secoue depuis plus de trois, l’Est de la République démocratique du Congo. Les regards sont fixés sur la rencontre entre les chefs d’état-majors généraux de l’EAC et de la SADC, qui parmi leur agenda, devront établir un plan de sécurisation de la ville de Goma et de ses environs, pour laisser place à toute autre forme des pourparlers entre les parties prenantes au conflit.
La Rédaction