La Département technique et scientifique de l’Institut congolais de la conservation de la nature (ICCN) s’inquiète des incidences de la persistance des conflits armés dans l’Est de la République démocratique du Congo, sur le Parc national des Virunga.
Tshikaya Ngoi de ce département, renseigne dans un communiqué de ce mardi 19 mars, que cette crise à des conséquences néfastes sur « la protection de la biodiversité du PNVi » d’une part et de l’autre, sur « le développement socio-économique des populations locales », lesquelles sont qualifiées d’« incalculables ».
Le département dénonce la manipulation qui passe au travers des audios et des anciennes photos qui frisent l’image des éco-gardes, dont « ceux du Parc national des Virunga lors du recensement des gorilles de montagne et ceux du Parc national de la Garamba, que certaines personnes malintentionnées sont en train d’assimiler aux rebelles terroristes du RDF/M23 ».
Il rappelle que les gardes de l’Institut congolais de la conservation de la nature n’ont pas le statut militaire. De ce fait, leurs interventions n’ont rien à avoir avec les conflits armés. « Leur mandat est d’assurer la protection du patrimoine naturel congolais qui, dans le cas du Parc national des Virunga, est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO », rappelle le communiqué.
L’ICCN réitère sa ferme volonté de maintenir les écosystèmes de la République démocratique du Congo malgré les conflits armés qui la secouent. Néanmoins, sa préoccupation profonde demeure sur le vécu des populations riveraines du Parc national des Virunga, qui se dégrade du jour au lendemain.
Guerschom Mohammed Vicci