Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a exprimé dans un communiqué de presse mercredi dernier, ses préoccupations face à la crise sécuritaire qui perdure dans l’Est de la République démocratique du Congo et ses conséquences humanitaires, et qui se déversent sur les pays voisins.
L’organisation rapporte que des milliers de personnes continuent de fuir leurs entités dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu de suite des violences armées et malheureusement, de nombreuses familles se retrouvent séparées et du coup, sans nouvelles.
Margot Champeix, coordinatrice protection du CICR dans la région renseigne que durant la fuite, le risque de se perdre de vue est plutôt très élevé et en grand nombre, déplorant la situation des enfants qui ont perdu les traces des personnes qui prennent soin d’eux. Margot parle des enfants dans une situation « d’extrême » vulnérabilité.
D’autres chiffres alarmants : le CICR évoque des centaines de milliers d’habitants qui ont été contraints d’abandonner leur domicile, et des dizaines de milliers ayant traversé les frontières pour notamment trouver refuge dans les pays voisins tels que le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda.
Pour venir en aide à ces personnes, des centaines de volontaires ont été mobilisés par les Sociétés nationales de la Croix-Rouge de RDC, du Burundi, du Rwanda et d’Ouganda avec le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR), afin d’apporter une réponse humanitaire d’urgence.
Le CICR informe avoir mis en place une équipe de sauveteurs pour secourir les réfugiés qui traversent la rivière Rusizi à la nage et à côté de cela, une ambulance pour non seulement assurer les premiers secours, mais également d’assurer les évacuations médicales.
Le Comité international de la Croix-Rouge rappelle aux belligérants que les attaques contre les civils et toute autre sorte sont interdites et de ce fait, il invite les combattants à prendre toutes les dispositions préalables pour éviter des pertes civiles et des dommages que peuvent subir des infrastructures civiles.
Guerschom Mohammed Vicci