Les États-unis annoncent la prolongation de la trêve humanitaire, proposée aux forces armées de la République démocratique du Congo qui s’affrontent aux terroristes du M23, appuyés par le Rwanda dans la province du Nord-Kivu, partie orientale de la République démocratique du Congo.
Dans un communiqué publié mercredi 17 juillet, le pays de Joe Baden appelle les deux parties au conflit au respect de cette trêve humanitaire, proposée depuis le 5 juillet dernier, dans l’objectif de porter secours aux déplacés de guerre, qui mènent des conditions de vie très déplorables depuis l’avènement de la guerre.
La Maison blanche réitère en outre son indéfectible soutien à République démocratique du Congo, au Rwanda et à l’Angola pour des démarches diplomatiques régionales, dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi.
Les États-unis estiment que seul le “dialogue” pourra mettre fin au conflit entre le pays de Félix Tshisekedi et celui de Paul Kagame. ”Les États-unis se félicitent de la prolongation de 15 jours de la trêve humanitaire promise par les parties au conflit dans l’Est de la RDC, et nous appellerons tous les acteurs à respecter la trêve”, écrit la Maison blanche.
Dans sa récente communication, le gouvernement de la République démocratique du Congo a alerté sur la violation de la trêve humanitaire par les terroristes du M23-RDF, qui avaient lancé des hostilités sur différentes positions de l’armée congolaise, après que la trêve est entrée en vigueur.
Mardi 16 juillet, des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda et l’Ouganda avaient de nouveau largué des bombes sur l’agglomération de Bweremana, située dans le territoire de Masisi. Des sources dans la zone évoquent que des morts et des blessés y avaient été enregistrés et cela, en dépit de la trêve humanitaire proposée par les États-unis.
Yannick Warangasi